Vulpter

Véritable curiosité locale aussi étrange qu'effrayante pour le visiteur non prévenu, l'anneau publicitaire orbital est un réseau incroyable de gigantesques panneaux publicitaires lumineux, dont la plupart sont longs de plusieurs kilomètres et qui projettent sur la surface de la planète une ombre inquiétante. Ce réseau démesuré, associé à une quantité phénoménale de débris divers rejetés dans l'espace, ne laisse en effet passer qu'une infime portion des rayons du soleil en plusieurs endroits et constitue un désastre écologique de plus ... en plus d'être un véritable parcours du combattant pour les vaisseaux en transit, qui fait toutefois la joie des natifs, qui y organisent une course annuelle très prisée - et très dangereuse - nommée la "Vulpter Orbital".

Cette cité autrefois surpeuplée connut un déclin rapide lorsque la Fédération du Commerce décida un beau jour de déménager la plupart de ses usines, et constitue aujourd'hui l'une des plus grandes cités-fantôme de Vulpter. Le départ des habitants et l'abandon des bâtiments fut soudain, et l'on pouvait croire à l'époque que la cité avait été vidée de ses habitants en une nuit. Au fil du temps toutefois, les usines et les immeubles tombèrent à leur tour en décrépitude et Benoga rejoint la cohorte des villes vulpteréennes en ruines...

Pour stocker les quantités de marchandises qui sortaient chaque jour des usines vulpteréennes et qui ne pouvaient pas encore pu être exportées, la Fédération du Commerce avait entamé la construction de gigantesques entrepôts souterrains, qui constituent un réseau inextricable de tunnels sous la surface de la planète. La plupart des ouvriers, en dehors de bénéficier d'une paie misérable, vivaient dans de petits tunnels annexes et ne voyaient quasiment jamais la lumière du jour. Fait singulier qui démontre s'il en était besoin que les Neimoidiens considèraient les Vulpteréens comme une espèce inférieure : tous les postes de direction dans ces tunnels furent confiés à des Amarans, ce qui créa inévitablement des tensions entre les deux espèces. Aujourd'hui, la plupart sont obstrués ou rebouchés, mais ça n'empêche personne de pouvoir y aller.